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« Les Amis du Boulevard Romand » Cette farce originale et déjantée conte les mésaventures du Roi de France en 1534. Acculé de toutes parts, il se tourne vers son ultime espoir : Florimont de la Courneuve, le meilleur de ses agents… enfin de ceux qui lui restent… enfin, le seul qui lui reste. Son objectif : Constantinople.
Ses adversaires : des mercenaires plus terrifiants que des compagnies d’assurances, des traîtres espagnols et même une femme au bonnet « M » !
SEBASTIEN AZZOPARDI ET SACHA DANINO, les auteurs
Sébastien Azzopardi est auteur, metteur en scène, comédien, producteur de spectacle et, depuis 2013, co-directeur du Théâtre du Palais-Royal. Il écrit la plupart de ses spectacles en collaboration avec Sacha Danino, son ami d’enfance, avec qui ils ont créé un univers personnel qui tente de sortir la comédie du salon bourgeois, se servant du registre de théâtre classique, de la commedia dell’arte et du cabaret, qu’ils associent à un rythme cinématographique.
En 2002, Sébastien écrit et monte son premier spectacle, « Les Classiques contreattaquent » au Théâtre de la Huchette, puis pour le Théâtre du Palais Royal, l’adaptation des "Dix Petits Nègres" d’Agatha Christie, « Devinez qui ? » et reçoit à 28 ans sa première nomination aux Molières (Meilleure Adaptation en 2004).
Puis ce sera « Le Tour du Monde en 80 Jours », ensuite « Mission Florimont » qui compte plus de 1’000 représentations et fut nommée aux Molières 2010 dans la catégorie du Molière du meilleur spectacle comique, puis « Dernier Coup de Ciseaux », encore à l’affiche depuis 2011.
« Coup de Théâtre(s) », autre pièce du duo Azzopardi/Danino se monte en juin 2014 à la Gaité-Montparnasse, et enfin « La Dame blanche », qui après avoir « hanté » le Théâtre du Palais-Royal, « erre » au Théâtre de la Renaissance depuis septembre…
INTENTIONS DE MISE EN SCÈNE
Pourquoi « Mission Florimont » ?
Une fois de plus, parce que cette pièce s’inscrit dans la programmation de la Compagnie, qui souhaite partager avec son public tous les styles du théâtre comique, alternant des comédies classiques, telle « La bonne Planque », avec des pièces plus originales comme « André le Magnifique » ou celle-ci. De plus, elle est l’oeuvre de jeunes auteurs, qui laissent présager que « la relève » est assurée.
L’écriture en est rapide, précise, à la limite du café-théâtre, dont la spécificité réside dans les mots (d’auteur ☺) avec lesquels il faut jongler comme avec des balles de ping-pong.
C’est dire si la sincérité de l’interprétation est plus que jamais nécessaire à l’efficacité des répliques, même les plus farfelues (et il y en a !)
En fait, plus le texte est burlesque, plus il demande d’être dit avec des intentions réglées selon une précision horlogère (helvétique, bien sûr ☺).
Encore une fois, selon le principe qui est dorénavant « la marque de fabrique » du
Boulevard Romand, la mise en scène sera finement ciselée et énergique.