Accueil > Espace pros > Ça presse ! > J’ai étudié le droit avant de mal tourner

Le comédien Pierre Aucaigne, en pleine lumière entre soirées diapos et cinéma. A l’invitation de Frédéric Recrosio, le comédien Pierre Aucaigne participe à La soirée diapos, spectacle durant lequel cinq humoristes s’amusent à prolonger les vacances en partageant leurs plus beaux souvenirs.

A l’invitation de Frédéric Recrosio, le comédien Pierre Aucaigne participe à La soirée diapos, spectacle durant lequel cinq humoristes s’amusent à prolonger les vacances en partageant leurs plus beaux souvenirs. « Chacun était libre de choisir ses images et d’écrire son texte. Thierry Romanens revient sur ses vraies vacances en Grèce ; Jean-Luc Barbezat a voyagé en Suisse, en train ; Sibylle Blanc partage des photos de ses amis ; Recrosio est allé en France pour étudier un peu nos différences, et moi... disons qu’il y a un voyage en Alaska, mais je préfère ne pas trop en dire... »

Installé en Suisse depuis six ans, « par amour pour ma petite femme » (elle est décoratrice de théâtre), Pierre Aucaigne a passé toute son enfance à Mâcon, auprès d’un père professeur de mécanique et d’une mère au foyer. Après le bac, direction Dijon où il s’inscrit en faculté de droit et découvre le théâtre. « J’ai toujours rêvé de jouer des sketchs, d’inventer des personnages. Alors, à la fin de mes études, j’ai mal tourné... »

A 20 ans, en 1980, il crée son premier spectacle et peu après Momo, l’un de ses personnages emblématiques, un peu niais et grimaçant, mais aussi attachant (en chef de rayon dans une centrale nucléaire) et qui a fait rire dans les plus grands festivals, de Cannes au Québec. En protecteur des chiens méchants, il fera aussi les beaux jours de Bon week-end, émission culte de la télévision belge. Sans oublier notamment une reprise triomphale du Père Noël est une ordure.

Malgré tout, le comédien se révèle, hors de scène, plutôt réservé, modeste, au regard de son parcours qu’il juge « assez traditionnel », des cafés-théâtres de Bourgogne aux émissions de Patrick Sébastien.

Au comédien, qui ne se sent « pas très affairiste, ce n’est pas mon tempérament », il ne manquait qu’un rôle au cinéma pour combler ses ambitions. « Et ça m’est tombé dessus en mai dernier : j’ai fait deux films cet été. » Avec Sabine Azéma et Michèle Laroque dans Chouquette de Patrick Godeau. Et le prochain long métrage de Lorraine Lévy, une reprise de Knock avec Omar Sy dans le rôle du célèbre docteur. « J’ai la chance de commencer assez haut. Je découvre un monde parallèle. Je suis devenu assez copain avec Sabine Azéma, et j’étais loin de penser que j’allais manger un jour avec Rufus et Andréa Ferréol ! Je me sens un peu comme un gamin, comme dans un rêve qui se réalise. »

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